Le rôle des femmes dans la correction des fausses croyances sur l’hijab
Cette année, en raison des événements internationaux, les crimes de haine ont augmenté de 600 % rien qu'en Grande-Bretagne.
Cette journée est importante car la plupart des femmes musulmanes sont la cible de ces attaques, en raison de leur apparence.
Maria Idrisi, écrivaine et conférencière internationale qui travaille dans le domaine de la mode et de l'autonomisation des femmes, a écrit dans une note pour « New Arab » à l'occasion de la Journée mondiale de l’hijab (1er février) : « J'ai commencé à porter un foulard quand j'avais environ 17 ans, bien sûr durant toute mon adolescence, je portais le foulard de temps en temps, mais après avoir porté le foulard pendant le Ramadan, j'ai décidé de le garder.
Contrairement à ce que pensent certains, j’étais la première de ma famille à porter le foulard. J'ai fréquenté une école islamique pendant plus de dix ans, et j'aimais les matières religieuses. Je considère l'Islam comme un moyen d'échapper à la propagande qui juge la valeur des gens sur leur apparence. Je voulais être heureuse à la fois dans ce monde et dans l'au-delà.
Communiquer avec Dieu et rechercher un développement personnel m'ont rapprochée de la prière et bien sûr, lorsque nous prions, nous nous couvrons la tête, ce qui a encouragé ma décision d'avoir un hijab permanent. L’hijab est un terme utilisé pour décrire le vêtement islamique et a pour but de promouvoir la pudeur.
Cependant, à cause de mes études de théologie et de philosophie, et de ma carrière de mannequin et de spécialiste de la mode, j'aime explorer les différents styles de port du foulard et du voile, dans les différentes cultures. Parfois, la façon dont un foulard est noué ou ses motifs permettent de déterminer clairement l'origine d'une personne ».
Parmi les femmes qui travaillent dans le domaine de la mode islamique nous pouvons citer Vivi Yusof, co-fondatrice et directrice créative de FV Group, une société basée en Malaisie qui possède les marques de mode islamique Duck et Lilit, l'entrepreneuse Melanie Alturk, PDG de Haute Hijab, Sebina Hussein, entrepreneuse numérique, consultante en marque, PDG d'Irum Atlas et mère de trois enfants, Basma K, une des principales influenceuses de la mode britannique, Sagal avec ses coiffes distinctives en forme de diadème, Imane Asry qui travaille à Copenhague et à Stockholm, en tant que créatrice de mode et consultante, Soha Taha, consultante en image et styliste, basée aux Émirats arabes unis, Séna Sever, activiste numérique turque comptant près d'un million de followers, et Anisa qui vous montre comment accessoiriser et donner de la personnalité à une tenue, peuvent changer votre look.
