Opposition à l’autodafé du Coran aux Pays-Bas + vidéo
Selon Times, une vidéo diffusée sur le réseau social X montre le dirigeant du parti d'extrême droite Pegida aux Pays-Bas, Edwin Wagensveld, qui prévoit de brûler une copie du Saint Coran sur une place publique dans l'une des villes néerlandaises.
Cette vidéo montre Edwin Wagensveld, qui dirige la branche néerlandaise du mouvement d'extrême droite Pegida, en train de placer des matériaux inflammables dans une poubelle pour brûler le Coran sur une place publique à Arnhem, avec le soutien de la police.
En janvier 2023, Wagensveld avait déchiré une copie du Coran devant le parlement néerlandais. Il avait également déchiré à plusieurs reprises des exemplaires du Saint Coran devant les ambassades de Turquie, du Pakistan, de l'Indonésie et du Danemark à La Haye, aux Pays-Bas.
Dans cette vidéo, certains participants, apparemment musulmans, ont attaqué Wagensveld, mais la police est rapidement intervenue pour les éloigner. Cet acte a provoqué la colère des musulmans de cette ville à l'égard d'Ahmed Marcouch, le maire de cette ville, qui a autorisé une telle action.
Qu'est-ce que le mouvement Pegida ?
PEGIDA (Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident) est un mouvement politique et anti-islam fondé en Allemagne en 2014. Il s'est rapidement étendu à d'autres pays européens. Le mouvement se présente comme une réaction aux préoccupations concernant l'immigration musulmane et l'islamisation perçue de la société occidentale.
PEGIDA organise des manifestations et des rassemblements pour promouvoir ses idées, notamment en critiquant l'islam, l'immigration et la politique d'asile. Le mouvement affirme défendre les valeurs occidentales et la préservation de l'identité culturelle européenne. Il a attiré l'attention médiatique et politique, suscitant des débats sur l'islam, l'immigration et la montée de l'extrême droite en Europe.
Il convient de noter que PEGIDA a été critiqué pour ses positions perçues comme xénophobes, racistes et islamophobes. Ses actions ont souvent été confrontées à des contre-manifestations et à des critiques de la part des partisans des droits de l'homme, des groupes antiracistes et des organisations de défense des droits des migrants.
