Selon Le Figaro, le sujet est sensible en Suède où une manifestation, en janvier, au cours de laquelle un Coran avait été brûlé devant l'ambassade de Turquie à Stockholm, avait suscité la colère d'Ankara, qui bloque la candidature du pays scandinave à l'Otan.
La tenue de deux autres rassemblements similaires les 6 et 9 février, qui devaient voir des exemplaires du livre sacré de l'islam être de nouveau brûlés, avait été refusée par la police de Stockholm qui avait invoqué des risques de troubles à l'ordre public.
Selon la police, la destruction du Coran par le feu est un phénomène en augmentation dans le pays, qui a fait de la Suède « une cible plus prioritaire pour les attentats». Ces autodafés n'avaient donc pas eu lieu.